Boosteurs de flo, PK, vers quelle marque se tourner ?

Bien que chaque marque propose ses particularités au sein de leur gamme, il est vrai que tout ces boosteurs se rejoignent sur un point : ils sont principalement composés de phosphore et de potassium. Et ce n'est pas pour rien puisque ce sont les deux éléments principaux dont n'importe quelle plante a besoin pour fleurir.

Mais alors quelles sont les différences ?

On notera cependant toute une série de points de divergence entre les différents produits. Le premier étant l'origine des matière diluées, en effet il existe deux familles d'engrais PK, ceux de provenance organique (animale, végétal, combiné) et ceux d'origine minérale (extraits de roches, d'eau dure, ou obtenu par synthèse). On sait nottement que pour le phosphore et le potassium il est plus facile d'obtenir des concentrations élevées et bio-assimilables avec des produits minéraux ou organico-minéraux. C'est pourquoi les PK full bio sont plus "light" et s'administrent donc sur une période plus longue.

Un point parfois négligé mais pas des moindres est celui de la composition exacte de l'engrais PK. En effet certains fabricants peuvent adjoindre à ce savant mélange divers éléments, allant du simple conservateur à l'exhausteur de sucres en passant par les cases enzymes et hormones. Ces différents additifs ont pour but, dans la majeure partie des cas, d'améliorer le rendu final et/ou d'améliorer le potentiel du produit en jouant sur différents fronts. En effet garantir une santé racinaire et/ou microbienne exceptionnelle est un moyen non-négligeable de promouvoir une assimilation rapide et saine des sels nutritifs parallèlement injectés.

Aussi, et ce pareillement aux autres types d'engrais, on remarquera que les engrais destinés à la culture hydroponique (ou coco) sont composé de molécules entièrement chélatées. Ce qui a pour effet de favoriser une assimilation rapide (presqu' instantanée) par les plantes là où un engrais optimisé pour la terre contiendra des molécules chélatées mais aussi des macro-molécules qui devront être décomposées avant d'être assimilable, le but étant de créer un apport tout du long entre deux arrosages et pas de manière ponctuelle.

Un dernier point sur lequel les marques peuvent se distinguer c'est évidement la dilution recommandée et la concentration du flacon qui, de paire, nous donnent une indication sur la force estimée de la solution nutritive, ou si vous préférez "la teneur en molécules de P et de K de mon eau d'arrosage". C'est sur ce point que nous avons basé l'analyse suivante :

Remarques : - Lorsque le fabricant recommande une dilution progressive, la moyenne est retenue.

                     - La normalisation consiste en mettre sur un pied d'égalité les produits en les dosant de telle sorte à avoir une                                           force estimmée de 1%.

                    - gardez à l'esprit les points précédents, notamment celui sur la composition. Les différences de prix peuvent se justifier.